DEPRESSION PROFESSIONNELLE : En attendant l’aurore…

Vedette

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Depression ProDans cet essai, je m’en vais vous parler d’un état que chacun de nous a déjà eu à subir au mois une fois dans sa vie : les moments de tourments incessants. C’est un état dans lequel le stress vous attache et la dépression vous torture ; un état dans lequel vous n’avez plus ni motivation d’avancer, ni envie de vous en trouver une. Ce sont des moments pendant lesquels votre estime de soi part en voyage, votre inspiration prend des vacances et vos muscles semblent ne plus être alimentés. En gros, tout se passe comme si votre cerveau avait planté et que vous ne savez plus dans quelle direction avancer, et, bien quand même vous avez l’idée d’une direction, vous manquez de tout pour la suivre. Dans cet état là, on a vraiment mal, d’autant plus qu’on doute de tout, surtout de nous.

Alors trois choix s’offrent à nous :

  • Le premier, s’abandonner au mal et se laisser entraîner dans les bas-fonds de la dépression : C’est la solution la plus facile.
  • Le deuxième : se trouver des stimulants pour booster notre corps afin de continuer d’avancer coûte que coûte : c’est la solution la plus pratique. Ceux qui adoptent souvent cette solution n’ont pas les moyens de se payer le luxe d’une période de dépression, ils craignent en effet le pire s’ils devaient s’arrêter.
  • Le troisième, la solution la plus difficile, consiste à ne pas se laisser entraîner ni dans l’inertie ni dans une addiction, tout en faisant des efforts pour continuer à avancer tant bien que mal.

Remarquez-le, toutes les fois qu’on se retrouve dans cet état de tourment, les moments de succès passés semblent n’être qu’une nostalgie lointaine, on croit que tous les talents qu’on avait jadis sont épuisés, on a l’impression que le monde s’écroule autour de nous et que c’est la fin : il n’en est rien !

C’est juste le cours d’une vie telle qu’elle est. La nuit nous fait apprécier le jour, l’hiver nous permet de nous rendre compte de la beauté du printemps et de l’été ; grâce aux pluies nous découvrons la valeur des temps ensoleillés. Pareillement, la vie évolue en dents de scie, il y a des bas pour que nous sachions bâtir et savourer les hauts. Ainsi, les temps de tourment ne sont jamais de la fatalité, l’annonce d’une quelconque fin, ni un chemin de non retour. C’est l’occasion pour nous de « ralentir pour mieux prendre des virages » ; c’est l’occasion de lever un peu le pied, prendre un peu du recul, se poser quelques instants pour se remettre en question et mieux orienter la suite de notre vie. C’est l’occasion de se rendre compte que quelque grand sommes-nous, notre grandeur ne tient qu’à quelques éléments que s’ils venaient à être perturbés, notre équilibre en pâtirait. Les moments de tourment c’est donc juste un cauchemar qui se prolonge, une nuit trop longue, mais sur laquelle le soleil finira par se lever. Et, lorsque le soleil se lèvera enfin sur notre interminable cauchemardesque nuit, c’est là qu’on fera maintenant face aux conséquences des choix opérés cependant.

 

  • Ceux qui s’étaient abandonnés à la tragédie pourraient se réveiller cinq étages plus bas, parce que hélas, même si c’est la vie qui nous éprouve, elle continue cependant d’avancer avec ceux qui s’y efforcent.
  • Ceux qui ont choisi des stimulants auront continué à avancer, mais, lorsque la nuit se terminera et qu’en principe ils ne devraient plus en avoir besoin, ils seront déjà dans un engrenage addictif dont je vous épargne l’analyse de la suite logique.
  • Vous l’aurez compris, la troisième solution est nettement la meilleure, étant donné qu’elle vous permet de garder au moins la tête hors de l’eau.

Je sais que lorsqu’on traverse cet état là, aucune morale, aucune science ni aucun principe ne semble encore être pertinent, mais, croyez-le, même quand tout parait impossible, il existe une possibilité quelque part. Cette possibilité là, vous ne la trouverez qu’en continuant de vous battre pour avancer. D’accord, vous n’aurez pas la même vitesse qu’avant, vous ne serrez pas aussi productif que normalement, mais vaut mieux un que zéro, mieux vaut être coupable de faible productivité que de non productivité. Sortez de votre lit de dépression, allez bosser; faites lentement, douloureusement peut être, mais faites quand même et faites bien. Ne perdez pas de vue que ce n’est qu’une mauvaise période qui avec le temps et un peu d’effort de votre part passera sans trop de dégâts. C’est l’occasion de se stimuler avec le sport, de se ressourcer dans des méditations, de passer du temps avec les gens qu’on aime et qui nous aiment, de pratiquer des loisirs qui nous passionnent, et si envie d’isolation vous prend, de s’isoler dans un coin de la nature bien choisi pour sa beauté et sa tranquillité afin d’appréhender toute la simplicité qui fait sa sérénité.

J’ai lu quelque part que « when you see people on a mountain, remember that they didn’t fall there ». C’est dire que tout le monde connais des bas, mais il revient à chacun de s’en relever et d’arpenter les difficiles pentes qui mènent au bonheur. Alors quand la nuit tombe sur votre vie, en attendant l’aurore, « keep walking »…

 

Bertin FOKOU

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Fermeture de JUMIA,voici pourquoi c’était prévisible….

Vedette

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Décembre 2018, 11H30  les internautes scotchés à leurs téléphones ne rêvaient que d’une chose : cette moto je l’aurai ! Ah ce fameux blackfriday ; qui grâce à une somme dérisoire, dès 12H00 donnait la possibilité de rentrer en possession d’une moto toute neuve et pas des moindres. 12H00 la plateforme était paralysée, il était alors impossible de faire quoi que ce soit. Quelques minutes après, la moto avait disparue, la promotion était terminée !

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TROUVEZ LE COURAGE D’ETRE HEUREUX

Solution Begins With Us

J’aborde cet essai avec déjà beaucoup de pincettes, car je sais, qu’on ne se frotte pas à un sujet aussi épineux que le bonheur sans y laisser des plumes ; Mais, puisqu’il parle aussi de courage, alors je me suis donné le courage de l’aborder. Mon observation est que beaucoup de personnes se privent de l’occasion d’être heureuses dans leur vie par manque de courage ; Chacun de nous sait, ou du moins a une idée de ce qu’il pourrait faire pour être heureux dans sa vie. Mais, ces choses à accomplir ne sont pas toujours simples, si faciles à réaliser, ni aisées à porter à la connaissance des autres. clé du bonheurDès lors, l’on se heurte à la crainte du « qu’en dira-t-on », l’on se bute à la peur de perdre ce qu’on possède aujourd’hui en poursuivant l’objet de notre aspiration, et la liste n’est pas exhaustive. Pour le besoin de la cause…

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