TROUVEZ LE COURAGE D’ETRE HEUREUX
Initialement publié sur Solution Begins With Us :
J’aborde cet essai avec déjà beaucoup de pincettes, car je sais, qu’on ne se frotte pas…
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Décembre 2018, 11H30 les internautes scotchés à leurs téléphones ne rêvaient que d’une chose : cette moto je l’aurai ! Ah …
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Lorsqu’on regarde la situation sociale et économique de mon pays le Cameroun, on est partagé entre…
Mon observation est que beaucoup de personnes se privent de l’occasion d’être heureuses dans leur vie par manque de courage ; Chacun de nous sait, ou du moins a une idée de ce qu’il pourrait faire pour être heureux dans sa vie. Mais, ces choses à accomplir ne sont pas toujours simples, si faciles à réaliser, ni si aisées à porter à la connaissance des autres. clé du bonheurDès lors, l’on se heurte à la crainte du « qu’en dira-t-on », l’on se bute à la peur de perdre ce qu’on possède aujourd’hui en poursuivant l’objet de notre aspiration, et la liste n’est pas exhaustive. D’ailleurs, c’est un gâchis de le faire, car, ceux-là à cause de qui nous hypothéquons notre bonheur ne feront pas ce qui est nécessaire pour nous rendre heureux. C’est dire qu’étant le principal artisan de notre bonheur, il nous appartient seul en dernier ressort de faire des choix que nous jugeons nécessaires et de les assumer. Or, la réalité est que, quoique conscients de nos aspirations profondes, nous renonçons souvent à les poursuivre par crainte du jugement des autres ou par peur de perdre ce que nous avons déjà, même quand cet acquis ne nous procure pas le bonheur. Les uns évoquent « le contentement de soi » d’Helen Keller, les autres parlent « d’humilité », mais moi j’appelle ça « le manque de courage de s’inscrire définitivement dans un engagement à vaincre ou mourir en essayant ». Toutefois, ne vous y trompez pas, le bonheur ne se limite pas seulement dans l’instant, il ne se trouvera pas forcément dans le temps ; il est dans l’action à certains égards et dans la possession à d’autres égards ; il ne sera pas toujours conforme à vos barrières éthiques et chacun y va de sa voie. Il est partout, diffus, objet d’une quête permanente et toute tentative de le définir ou de le caractériser est réductrice de son sens même. Alors, tout le monde le cherche, les essais comme celui-ci ne peuvent que vous indiquer comment chercher, et ceci fait, c’est à vous de faire le reste. Toutefois, ne vous y trompez pas, le bonheur ne se limite pas seulement dans l’instant, il ne se trouvera pas forcément dans le temps ; il est dans l’action à certains égards et dans la possession à d’autres égards ; il ne sera pas toujours conforme à vos barrières éthiques et chacun y va de sa voie. Il est partout, diffus, objet d’une quête permanente et toute tentative de le définir ou de le caractériser est réductrice de son sens même. Alors, tout le monde le cherche, les essais comme celui-ci ne peuvent que vous indiquer comment chercher, et ceci fait, c’est à vous de faire le reste.
Lorsqu’on suit les discussions de la jeunesse camerounaise parlant de ses problèmes, la cause la plus couramment évoquée est que « Le gouvernement ne fait pas grand chose pour nous; c’est lui le responsable de notre déchéance ». PoncepilatismeD’autre part, dans les discours du gouvernement, les actions menées en faveur de la jeunesse sont nombreuses et la tendance est à « Nous avons fait notre part, c’est à la jeunesse de faire sa part ». Tout se passe comme si la jeunesse camerounaise se plait à démontrer que son gouvernement est incompétent, comme cela, ça les disculpe de leur responsabilité dans leur échec personnel. La situation du pays est devenue le prétexte idéal pour justifier pourquoi ils passent leurs journées devant la télévision, en discussion dans les groupes WhatsApp, à dormir, à exceller dans l’art de la drague, à ne manquer aucune occasion de rencontres alcooliques, à perfectionner la science de l’escroquerie ou à mettre la pression sur leurs parents pour qu’ils financent soit leur départ pour l’étranger ou leur entrée dans la fonction publique par tous les moyens. Moi, j’y vois plutôt un mauvais placement de ses ressources, une mauvaise conception de ce qu’est le développement, une sous-exploitation de ses atouts. Regardez-les lorsqu’ils veulent organiser une fête collective en leur honneur : créatifs, engagés, solidaires, inépuisables, assidus, forts, aux ressources illimités. Ils partent de rien et produisent la plus belle fête de leur jeunesse ; le tout, sans l’intervention de l’Etat ! C’est à ce génie là que je fais allusion pour dire que de la même façon qu’un groupe d’étudiants prennent en main l’organisation du festival de leur faculté sans l’intervention de l’administration universitaire, la jeunesse doit prendre son destin en main et solliciter l’Etat pour la soutenir et non pour la pousser. Il est temps que les jeunes camerounais comprennent que pour rendre ce pays émergent, il faut et il suffit que chacun d’eux se batte pour réussir dans sa vie personnelle, car, la richesse d’un pays se mesure à la somme des richesses individuelles de ses citoyens. Qu’ils arrêtent de croire qu’avec le temps et l’effort des autres le pays va se développer et ils pourront en jouir ; Qu’ils prennent conscience que leur échec personnel ne fera du mal à personne d’autre plus qu’à eux-mêmes ! C’est chacun qui est seul responsable de son échec ou de son succès, les personnes qui sont censées l’y aider ne sont que des facteurs facilitant et non des facteurs déterminants. Il est donc opportun que la jeunesse camerounaise s’organise, mobilise les voies et moyens autour d’elle pour se développer, car, même s’il l’on admet que le gouvernement ne fait pas assez pour elle, nous parlons bien des jeunes filles et garçons qui ont des pères et des mères, donc, qui ne sont pas seuls dans cette tâche ardue qui est de se frayer une place au soleil.
Lorsque vous entendez la majorité des jeunes parler de leur avenir, c’est avec une affirmation quasi certaine de succès grandiose. Pour ma part, j’ai entendu un homme dire un jour que, « lorsqu’on est jeune, on a un potentiel infini, tous les espoirs nous sont permis, jusqu’à ce qu’on arrive à un âge où ce qu’on aurait pu être cède la place à ce qu’on n’a pas été… ». Pareillement, je suis porté à croire que l’illusion des jeunes n’est pas de croire qu’ils ont des atouts qui les prédestinent au succès, mais c’est de croire qu’il suffit de les avoir pour réussir. De cette illusion-là, beaucoup se réveillent lorsqu’il est trop tard, pris dans l’étau des contraintes d’âge, des contraintes financières, familiales ou sociales. Ceci s’explique par le fait qu’on ne réussit pas seulement avec de grands rêves et des pensées positives, mais aussi et surtout, avec des plans réalistes, des actions efficaces, une certaine attitude face aux Hommes et à l’argent, une persévérance acharnée dans l’effort et un engagement indéfectible à vaincre, ou à mourir en essayant. Alors, ne croyez plus seulement en votre capacité à accéder à la grandeur, faites en plus tout ce qui est nécessaire pour y accéder.